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5 star

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.96km from city centre
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.96km from city centre
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Breakfast

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.96km from city centre
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Family friendly

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.96km from city centre
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Stade Municipal

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.39km from Stade Municipal
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Mondial Relay Route Natonale

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.62km from Mondial Relay Route Natonale
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Lacoste

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.57km from Lacoste
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Aushopping Noyelles

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews

Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault

Noyelles-Godault|0.56km from Aushopping Noyelles
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.

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Novotel Lens Noyelles
4.1/562 Reviews
It’s a good value stay, although for us no more than 2 nights as the room for a family of 4 with all the beds in it becomes very cramped. However, not many hotels allow 4 people in a room so credit to this hotel for this option. There are lots of positives, namely, welcoming staff, comfortable beds, good bathroom, nice outdoor area and a swimming pool, free parking, strong wifi, walking distance to an excellent and huge shopping centre. Improvement points are, we were on the second floor and there is no elevator so we had to carry luggage upstairs although the receptionist kindly helped us. Also the pool area is very nice but we found the pool itself a little bit dirty, although they do clean it daily. Overall, a great place to stay on route to your final destination.
Comfort Hotel Lens - Noyelles Godault
3.6/544 Reviews
L’hôtel nous avait été recommandé pour sa localisation, idéale pour visiter les musées du Louvre-Lens et le LAM à Villeneuve d’Ascq. Sur ce point, nous n’avons pas été trompés. En effet, l’hôtel est situé tout au bord de l’autoroute A1 et de la voie du TGV Lille-Paris. Tout au bord. L’établissement a la grâce d’un motel défraîchi d’une ville minière abandonnée du Dakota, qu’un entrepreneur français excentrique aurait racheté dans les années 1970 pour le prix d’un saucisson, et reconstruit sur une friche acquise pour pas beaucoup plus cher. Accueil cordial et efficace à la réception. Nous repartons, carte magnétique en main et traversons le parking pour gravir gaillardement l’escalier en colimaçon de béton usé qui mène vers la passerelle sur laquelle s’ouvrent les chambres à l’étage. Un pot à fleurs en zinc est accroché à la balustrade devant la porte de notre chambre. IL est rempli d’un sable gris dans lequel gisent des chewing-gums et des mégots de cigarette, sucés jusqu’à la moëlle, aux filtres mâchonnés. Pour en fuir l’odeur âcre, nous ouvrons précipitamment la porte de notre chambre et nous engouffrons à l’intérieur. Nous sommes accueillis par une bouffée violente, tiède et humide au parfum puissant de cigarette. La chambrette est triste et glauque, le mobilier morne et usé, les rideaux jaunis. L’odeur est infecte. La chambre est propre toutefois. Les lits sont faits. Rien à dire à l’équipe de nettoyage. Mais la pièce est sinistre. Et elle pue. Nous avons entendu la réceptionniste répondre au téléphone que l’hôtel était complet. Nous sommes attendus pour la visite du musée. Nous décidons de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Nous achèterons une bombe de désodorisant. De toute manière, nous rentrerons tard et ne resterons qu’une nuit, quittant le lendemain matin. Nous revenons vers 23 heures, heureux d’une belle visite et d’un repas joyeux avec de bons amis. Nous sommes heureux, tolérants, de très bonne composition. Et nous avons acheté une bombe de désodorisant au jasmin. Nous entrons dans la chambrette en riant, bombe en main, projetant le parfum devant nous. Le parfum retombe vite. « La mer y passerait sans laver la souillure, car l’abime est immense et la tâche est au fond ». L’odeur est là, qui s’attache à nous, nous étouffe. Resignés, nous nous couchons. Pour m’endormir, je pense à Arthur Rimbaud, bercé par le doux frou-frou de ses étoiles au ciel. Quant à moi j’écoutais, au bord de l’autoroute Le ron-ron des moteurs, des autos, des camions Le train qui hurle et siffle, le chahut des klaxons Et la pluie sur le toit, qui tombait goutte à goutte. Pour ne plus entendre ce vacarme, je plonge ma tête dans l’oreiller, grumeleux comme un vieux sac à linge rempli de chaussettes roulées en boule. Et je me récite les Ames Damnée de Baudelaire : « A la pâle lueur des lampes languissantes / Sur de profonds coussins, tout imprégnés d’odeurs » Je m’interromps après deux vers. L’oreiller pue la vieille clope. Je suffoque.
Première Classe Lille Sud Henin Beaumont
3.1/526 Reviews
For a mini price you have: a mini space, a mini lunch, a minimum service. It's a choice. I'd just like to know in advance that the wallpapers were not included in the price. At € 38 or € 40 per night you can't ask for the moon.

Frequently Asked Questions

Local Travel Info

Highest Price£248
Lowest Price£25
Number of Reviews205
Number of Hotels9
Average Price (Weekdays)£66
Average Price (Weekends)£64

Noyelles-Godault Hotel Guide

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Noyelles-Godault does not have civilian airport. You can fly into a nearby city and come here using another method of transportation. Visitors often choose to travel to Noyelles-Godault by bus.

Noyelles-Godault is not a tourist city, so the hospitality industry there isn't very well-developed. Many hotels can only be booked on location. Hotels in Noyelles-Godault offer great value for your money, so a high accommodation budget isn't necessary. If the comfort level of your trip is important, there are many choices in Noyelles-Godault, such as hotels under the Novotel brand. Novotel is the most popular brand among tourists. B&B Hôtel Lens Noyelles-Godault is one of the most popular hotels in Noyelles-Godault. Ace Hotel Noyelles is also one of the most frequently chosen hotels.

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